Quelques autres formations pour travailler dans la petite enfance
Au moment de se tourner vers une formation professionnelle dans le domaine de la petite enfance, beaucoup de candidates affichent leur désir de devenir puéricultrice.
Certaines d’entre elles sont cependant bloquées par un frein : l’obligation d’être titulaires du baccalauréat ou celle de devoir au préalable préparer le diplôme d’Etat d’infirmière. Mais tous les niveaux d’études peuvent mener à des formations permettant de travailler dans la petite enfance.
Les formations sans baccalauréat
1) CAP petite enfance
Ce diplôme très apprécié des recruteurs est non seulement recommandé mais souvent exigé pour exercer dans la petite enfance. Il ne faut cependant pas croire qu’il mène à toutes les professions du secteur : il donne accès à des emplois dans diverses structures d’accueil de la petite enfance et se présente comme un plus pour exercer la profession d’assistante maternelle puisqu’il dispense de la formation de 120 heures. Le CAP petite enfance n’est pas une fin en soi mais un tremplin vers des concours permettant de progresser dans sa carrière.
Un niveau classe de 3ème au minimum est conseillé pour accéder à la formation CAP petite enfance. Elle s’effectue sur deux ans représentant environ 900 heures de cours. Au programme :
- enseignement général (français, histoire/géographie, mathématiques, sciences physiques et EPS) ;
- enseignement professionnel (sciences médico-sociales, biologie générale et appliquée, vie sociale et professionnelle, nutrition et alimentation) ;
- stage en milieu professionnel (12 semaines).
2) ATSEM
Devenir ATSEM ne nécessite pas de formation spécifique mais passe par un concours ; c’est un peu la suite logique du CAP petit enfance puisque ce diplôme est obligatoire pour l’inscription au concours externe d’ATSEM. Ce dernier comporte deux épreuves :
- épreuve écrite d’admissibilité (QCM se rapportant à des notions élémentaires relatives à l’organisation et au fonctionnement des collectivités locales ainsi qu’à la compréhension de consignes d’hygiène et de santé) ;
- épreuve orale d’admission portant à la fois sur l’étude des motivations et capaciés de la candidate ainsi que sur ses connaissances de l’environnement professionnel.
3) Auxiliaire de puériculture
Le seul impératif pour suivre la formation d’auxiliaire de puériculture est d’avoir 17 ans révolus ; aucun diplôme n’est exigé mais l’entrée en établissement de formation étant subordonnée à un concours, la possession du CAP petite enfance assure certaines des connaissances nécessaires à la réussite du concours.
La formation comporte 1435 heures d’enseignement théorique et pratique en institut et en stage. 8 modules la composent :
- accompagnement d’un enfant dans les activités d’éveil et de la vie quotidienne ;
- l’état clinique d’une personne à tout âge de la vie ;
- les soins à l’enfant ;
- ergonomie ;
- relation – communication ;
- hygiène des locaux ;
- transmission des informations ;
- organisation du travail.
S’y ajoutent 6 stages de 140 heures chacun dans des structures bien déterminées.
Les formations exigeant le baccalauréat
Educateur de jeunes enfants
Le concours d’entré en écoles d’EJE est accessible aux titulaires du bac (ES de préférence), mais il est également ouvert à d’autres profils : titulaires du CAP petite enfance ou du DE auxiliaire de puériculture justifiant de 3 ans d’expérience professionnelle. Attention à l’épreuve écrite d’admissibilité qui nécessite une très bonne culture générale.
La formation, partagée entre théorie et pratique, s’effectue en trois ans.
Formation théorique (1500 heures, quatre domaines de formation) :
- Accueil et accompagnement du jeune enfant et de sa famille ;
- Action éducative en direction du jeune enfant ;
- Communication professionnelle ;
- Dynamiques institutionnelles, inter-institutionnelles et partenariales.
Formation pratique (2100 heures, 60 semaines,réparties en fonction des quatre domaines de formation)
- stage de positionnement professionnel de 24 à 32 semaines ;
- stage d’action éducative de 16 à 20 semaines ;
- stage de communication professionnelle de 10 semaines
- stage d’étude de milieu de 6 semaines.
Conclusion
Ces divers métiers permettent des évolutions de carrière intéressantes après quelques années d’expérience professionnelle mais ne nécessitant pas de formations spécifiques. Certaines d’entre elles sont accessibles par voie de concours pour être exercées dans le cadre de la fonction publique. Citons entre autres l’animatrice de relais assistantes maternelles, l’assistante d’accueil petite enfance, la coordinatrice enfance-jeunesse-éducation, la directrice enfance-jeunesse-éducation…