Le concours puéricultrice
La formation pour devenir puéricultrice répond à une spécialisation infirmière qui s’effectue sur un an. L’accès à cette formation est subordonné à la réussite au concours d’entrée dans l’établissement.
Les prérequis
Il n’existe qu’un prérequis au concours puéricultrice : être titulaire du diplôme d’Etat d’infirmière ou de sage-femme ou être en dernière année d’études conduisant à l’un de ces diplômes, ce qui suppose une bonne connaissance du programme de base.
Les épreuves du concours
Le concours puéricultrice comporte :
1) deux épreuves écrites anonymes d’admissibilité (coefficient 1 chacune)
- 40 QCM et 10 QROC(durée 1h30, notées sur 20 points), permettant de :
I – tester les connaissances en matière de physiologie des grands systèmes nécessaires à la compréhension des besoins physiques de l’enfant et des mécanismes physio-pathologiques des différentes pathologies infantiles.
A – L’homme
a) Génétique
b) Anatomie-Physiologie
- La cellule
- Fonction de commande et de régulation
- Fonction locomotrice
- Fonction circulatoire
- Fonction respiratoire
- Fonction urinaire
- Fonction de nutrition
- Fonction de protection et de défense de l’organisme
- Fonction sexuelle et de reproduction
B – L’enfant
- Le nouveau né
- L’enfant
- L’adolescent
- Pathologie
II- Tester les connaissances en matière de pharmacologie, indispensables à l’application des prescriptions médicales, à la surveillance clinique de la personne soignée et à la thérapeutique mise en oeuvre ainsi que les connaissances relatives à la législation pharmaceutique.
- Thérapeutiques médicamenteuses
III – Tester les connaissances en matière d’obstétrique et de pathologie obstétricale indispensables pour la compréhension de leur incidence sur le foetus et le nouveau-né.
- L’évolution normale d’une grossesse
- Pathologie
IV – Tester les connaissances relatives au service infirmier et à l’exercice de la profession d’infirmière.
V – Tester les connaissances relatives à l’état sanitaire de la France et aux structures administratives et médico-sociales, afin de comprendre les orientations et la mise en oeuvre de la politique de santé de l’enfant et de la famille.
- L’état sanitaire de la France
- Législation relative à la mère et à l’enfant
- Les structures administratives sanitaires et médico-sociales de la France
- Santé et alimentation
- Tests psychotechniques permettant d’évaluer les capacités d’analyse et de synthèse des candidates (durée 1h30, notés sur 20 points).
Toute note inférieure à 7/20 à l’une des épreuves est éliminatoire. Une moyenne d’au moins 20/40 permet d’accéder à l’épreuve d’admission
2) Une épreuve orale d’admission (notée sur 20 points) précédée de 20 mn de préparation
Exposé de 10 mn portant sur l’étude d’une situation en rapport avec l’exercice professionnel infirmier (sujet tiré au sort) suivi d’un entretien de 10 mn avec le jury permettant à la candidate d’exprimer ses motivations.
Admission
Le total des notes obtenues doit être égal ou supérieur à 30 points sur 60 et sans note éliminatoire. En cas d’égalité de notes, ce sont celles obtenues aux épreuves d’admissibilité qui déterminent le classement puis l’âge s’il y a toujours égalité.
Les candidates les mieux classées sont admises dans la limite des places disponibles en formation et une liste complémentaire, qui sera utilisée en cas de désistement de candidates de la liste principale, est établie pour celles non retenues en liste principale.
La réussite au concours implique l’entrée en formation à la rentrée suivante. Il existe toutefois des possibilités de report, dont l’ensemble ne peut dépasser deux années, une fois les droits d’inscription acquittés :
- congé de maternité ou d’adoption ou garde d’un enfant de moins de 4 ans ;
- rejet de demande d’accès à la formation professionnelle ou à la promotion sociale ;
- rejet de demande de congé de formation ou de rejet de demande de mise en disponibilité ;
- maladie, accident ou évènement grave.
La reprise de scolarité à la rentrée suivante doit être confirmée par la candidate six mois avant la date de rentrée.
La préparation au concours
Comme toujours dans ces cas-là se pose l’éernelle question : prépa ou pas prépa? Il s’agit en fait d’un choix personnel à chacune. Pour certaines, envisager de passer un oral sans préparation est synonyme d’échec assuré alors que d’autres n’y voient pas de réelle utilité.
Sur le plan des connaissances pures, une solide révision du DE d’infirmière (en mettant l’accent sur la biologie et la pharmaceutique) peut être tout à fait suffisante. Et dans toute bonne librairie spécialisée, vous trouverez des ouvrages préparant aux tests psychotechniques et aux QCM.